Qui dit noir, dit blanc,

Qui dit destruction, dit création,

Qui dit déni, dit acceptation,

Qui dit vide, dit plein,

Qui dit mort, dit vie,

Qui dit ténèbres, dit lumière,

Qui dit colère, peur, tristesse dit joie.

Un jour un ami qui n’est plus de ce monde (1) m’a fait l’un des plus beaux cadeaux. Ce cadeau tenait en quelques mots. Des mots qui libèrent, des mots qui transpercent, des mots qui sauvent.

C’était il y a quelques années alors que je brûlais ma vie par les deux bouts dans le frénétique monde de la finance du côté de chez l’oncle Sam. J’avais commencé à plonger dans un état de dépression pudiquement appelé ‘burn out’.

Un jour cet ami attentif à mon évolution m’invite à déjeuner dans sa famille avec quelques amis du côté d’Harlem. Lors de ce déjeuner, je me suis confiée. C’était une nécessité, c’était aussi compliqué. Je ne suis pas quelqu’un de pudique, je suis même très à l’aise avec ma vulnérabilité mais chacun.e a pu en faire l’expérience, l’émotion brute et sombre aussi authentique soit-elle, ça dérange. C’est d’ailleurs quelque chose qui m’a toujours interrogée.

maruejouls

About maruejouls

Leave a Reply